米歇尔·菲佛、无码卢卡斯·赫奇斯、无码崔西·莱茨将出演超现实主义喜剧片[法国出口](French Exit,暂译)。阿扎泽·雅各布斯将执导这部改编自帕特里克·德维特小说的电影。菲佛饰演60岁的曼哈顿社交名媛弗朗西丝·普莱斯,赫奇斯饰演她没有方向的儿子马尔科姆,莱茨饰演她已故多年的丈夫富兰克林的化身——一只家猫。
米歇尔·菲佛、无码卢卡斯·赫奇斯、无码崔西·莱茨将出演超现实主义喜剧片[法国出口](French Exit,暂译)。阿扎泽·雅各布斯将执导这部改编自帕特里克·德维特小说的电影。菲佛饰演60岁的曼哈顿社交名媛弗朗西丝·普莱斯,赫奇斯饰演她没有方向的儿子马尔科姆,莱茨饰演她已故多年的丈夫富兰克林的化身——一只家猫。
回复 : 夜色中的兰桂坊是享乐主义者的领域,聚合了各色人物于此寻欢作乐:阿公(单立文 饰)是帮派头目出身,如今夜夜笙歌,颇得坊间年轻人信服敬重;Jacky(陈柏宇 饰)始乱终弃,面对可能怀孕的玩伴女,如今只想摆脱;酒商销售经理Steven(沈志明 饰)夜店偶遇空姐Jennifer(连诗雅 饰),出面为其挡酒导致醉倒,Jennifer送Steven回家并顺理成章发生了一夜情,二人在一起颇感默契有趣,有意将关系维系,谁知Steven误会Jennifer与他人有染,导致后者离他而去。Steven难以忘记Jennifer,在新年派对上拒绝了其他女孩的示爱。三个月后,Steven再遇Jennifer,然而此时,她已是老板Leslie(恭硕良 饰)的女友……
回复 :Walden (Diaries, Notes & Sketches) de Jonas Mekas États-Unis, 1969, 16mm, 180’, nb et coul., vostf filmé entre 1964 et1968, monté en 1968-1969Walden est le premier des journaux de Jonas Mekas, rassemblés sous le titre générique Diaries, Notes & Sketches – le premier monté, même si Lost Lost Lost, achevé en 1976, montre la période précédente, de 1949 à 1963.« Depuis 1950, je n’ai cessé de tenir mon journal filmé. Je me promenais avec ma Bolex en réagissant à la réalité immédiate : situations, amis, New York, saisons. […] Walden contient le matériel tourné de 1964 à 1968 monté dans l’ordre chronologique. La bande-son utilise les sons enregistrés à la même époque : voix, métro, bruits de rues, un peu de Chopin (je suis un romantique) et d’autres sons, significatifs ou non. »Jonas Mekas« Je n’ai pas disposé de ces longues plages de temps nécessaires à la préparation d’un scénario, puis au tournage, puis au montage, etc. Je n’ai eu que des bribes de temps qui ne m’ont permis de tourner que des bribes de film. Toute mon œuvre personnelle est devenue comme une série de notes. Je me disais : je vais faire tout ce que je peux aujourd’hui, parce que sinon je ne trouverai pas d’autre moment libre avant des semaines. Si je peux filmer une minute, je filme une minute. Si je peux filmer dix secondes, je filme dix secondes. Je prends ce que je peux, désespérément. Mais pendant longtemps, je n’ai pas visionné ce que je filmais et emmagasinais ainsi. Je me disais que tout ce que je faisais, c’était de l’entraînement. »Jonas Mekas, 1972« Walden de Jonas Mekas s’impose, près de trente ans plus tard, comme un document cinématographique essentiel de la vie artistique new-yorkaise à l’une de ses époques les plus grandioses. Sans jamais choquer ni se confesser, Mekas a imprégné chaque instant de ce très long film des nuances de sa personnalité. Parmi un vaste éventail de personnages, pour la plupart non nommés ou simplement appelés par leur prénom – bien que certains soient mondialement célèbres –, le seul portrait psychologique est celui du cinéaste lui-même : un poète lituanien exilé, fasciné et torturé par sa lente américanisation. Le film est dominé par un rythme staccato nerveux qui s’épanche régulièrement en grandes exaltations. En accumulant massivement des images, Mekas s’est constitué des archives uniques en leur genre pour assembler ce journal visuel, le premier d’une longue série. Aucun autre film ne restitue à ce point la sensation propre à ce temps et à ce lieu, telle qu’on peut la retrouver en regardant le film aujourd’hui. En tant que personnage secondaire apparaissant régulièrement devant la caméra de mon ami, je suis conscient combien sa représentation des autres reste fragmentaire et elliptique, et cependant ces images sont devenues pour moi les indices visuels les plus forts de la personne que j’étais il y a trente ans. Ceci est peut-être la clé de l’œuvre de Mekas : sa découverte d’une forme cinématographique laissant transparaître ses changements d’humeur, sans imposer un masque cohérent de lui-même. Il a ainsi construit une oeuvre qui laisse les autres apparaître dans leur ambiguïté phénoménale. »P. Adams Sitney, 1996, Le Livre de Walden, éd. Paris Expérimental, 1997« Disons que, cinématographiquement parlant, il n’y a peut-être rien de plus beau que les trois premiers plans de Walden : des arbres dans un parc bleuté par les reflets du soleil d’hiver, la neige et l’aube du printemps ; du temps, proustien ou haché en haïku, du temps qui tient dans la main, du souvenir partout. »Philippe Azoury, « Vivace Jonas Mekas », Libération, 31 octobre 2000
回复 : 在〇(柯瑞妮·克莱瑞 Corinne Clery 饰)的内心里,有关雷尼(乌多·奇尔 Udo Kier 饰)的一切都是神圣和至高无上的,包括被雷尼带到一幢神秘的郊区别墅里接受残忍的SM女郎训练。在那里,〇如同一个动物那样失去了全部的尊严,即使是在这样的黑暗阴影里,每当想到雷尼,〇依然觉得生命充满了温暖和希望。〇散发出了惊人的魅力,所有遇见她的男人都在冥冥之中被她所吸引,包括雷尼的表哥史蒂文(安东尼·斯特尔 Anthony Steel 饰)。渐渐的,〇明白了这个邪恶世界的生存法则,也明白自己和雷尼永远也不可能终成眷属。〇利用自己的美貌,逐渐的扩张着自己的领地,直到所有的男人都臣服于她的脚下。